Fertilité : le couple face à l’infertilité
On estime qu’environ 20 % des couples ont des difficultés à concevoir. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette tendance :
- Chez l’homme : baisse de la spermatogenèse, exposition à des toxines, tabac, alcool, métaux lourds, infections, anomalies hormonales.
- Chez la femme : âge accru de la maternité (la fécondité commence à décliner après 25‑30 ans), troubles de l’ovulation, trompes endommagées, anomalies utérines ou cervicales.
Plantes et nutriments pour soutenir la conception
Avant de recourir aux techniques médicales coûteuses (comme la fécondation in vitro), il existe des approches naturelles qui peuvent être utiles :
- Vitamine B6 : à privilégier via chou‑fleur, cresson, épinard, banane, okra… Cette vitamine est souvent proposée pour traiter certaines formes d’infertilité.
- Gingembre (Zingiber officinale) : des études animales montrent qu’il peut augmenter la concentration et la mobilité des spermatozoïdes. Une tisane ou consommation modérée peut être envisagée.
- Vitamine C : pour l’homme, en cas d’anomalie de sperme ou agglutination, des apports élevés (jusqu’à 1000 mg/jour selon certaines recherches) ont montré des effets comparables à certains traitements médicaux. Goyave, agrumes, poivron rouge, cresson sont de bonnes sources.
- Acide folique : bien connu pour la femme enceinte, il est aussi important en phase pré‑conception pour les deux partenaires. On le trouve en abondance dans l’épinard, les asperges, le persil, l’amarante, le chou.
- Arginine : acide aminé utile à la santé spermatique masculine. Exemples d’aliments riches : graines de tournesol (~60 g/jour), cacahuètes, sésame, amandes, lentilles, fèves.
- Autres remèdes traditionnels : avoine (tonique masculin), décoctions à base de tamarin, miel + sel gemme...
Vers une approche globale & personnalisée
- Commencer par faire bilan et éliminer les causes potentielles de l’infertilité (tabac, alcool, toxines, âge, infections, etc.).
- Adapter l’alimentation et le mode de vie : alimentation riche en micronutriments, antioxydants, hygiène de vie.
- Au besoin, envisager un suivi médical spécialisé (bilan spermatique, test d’ovulation, examen des trompes, etc.).
- Intégrer ces approches naturelles comme complément, non comme « solution unique ».
Si vous êtes en phase de désir d’enfant, l’association d’une approche naturelle réfléchie + un suivi médical adapté peut faire la différence. Restez informés, adaptez vos gestes, entourez‑vous de bons conseils.
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